La gestion de l’offre est un pilier de l’industrie laitière canadienne. Le contingentement — ou quota laitier — régule la production et assure une stabilité des prix. Mais que se passe-t-il lorsqu’un producteur souhaite vendre une partie ou la totalité de son quota ? Voici un aperçu complet de la démarche, des implications et des meilleures pratiques.
Un quota laitier est un droit de produire une certaine quantité de lait par jour. Il est attribué par les offices provinciaux (comme les Producteurs de lait du Québec ou la Dairy Farmers of Ontario) et constitue une ressource économique majeure pour les fermes. Sa valeur peut atteindre plusieurs dizaines de milliers de dollars par kilogramme de matière grasse.
Plusieurs raisons peuvent amener un producteur à vendre son quota :
La plupart des provinces gèrent un système centralisé de vente et d’achat (souvent appelé “poule de quota”) :
Certaines provinces permettent des transferts directs entre membres de la famille ou partenaires d’affaires, sous conditions.
Vendre un quota peut entraîner des impôts sur les gains en capital, à moins qu’une planification fiscale (ex. : roulement à une société ou transfert intergénérationnel) ne soit faite. Il est fortement recommandé de consulter un comptable agricole et un notaire spécialisé.
La vente de contingent est une décision stratégique qui peut influencer l’avenir financier d’une exploitation agricole. Bien préparée, elle permet de maximiser la valeur de l’actif tout en respectant les règles de l’industrie.